L'abricot magique

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il y a 5 ans

Étendue sur le canapé en cuir fauve du salon, la tête sur l’accoudoir calée par un coussin en tissu de soie sauvage rouge brique, ses longues jambes étendues parfaitement droites, moulées de noir par son jean slim fit, ses bras croisés sur son visage pour atténuer la lumière et se concentrer, elle réfléchissait.

Cela faisait quelque temps qu’il la suppliait de se faire faire une épilation intégrale, beaucoup trop de temps à son goût, elle en avait assez de ses demandes prodiguées avec des yeux de cocker, lui promettant qu’en échange, il ferait tout ce qu’elle voudrait, qu’il serait dévolu à son seul plaisir.

Elle s’en fichait, si elle voulait dominer et obtenir tout ce qu’elle voulait de lui, elle avait le Jeu, avec un J majuscule. Par convention entre eux, il suffisait qu’elle prononce d’un ton ferme « Maintenant » pour qu’il soit son gentil petit esclave dévoué à sa seule jouissance tout le temps du Jeu. Et pour garantir le contrat, elle lui enfermait son petit oiseau dans une cage dont la clef, le temps du Jeu durant, ornait son cou, glissée dans le sillon de ses seins. Au-delà d’être l’instrument matériel qui seul pouvait libérer l’oiseau, c’était aussi le symbole de son pouvoir – il n’y avait qu’à observer quel regard de chien battu il portait sur le petit bijou de métal, surtout lorsqu’elle jouait ostensiblement avec lui en plein milieu d’un repas au restaurant ou dans les transports en commun. Le Jeu ne s’arrêtait que lorsqu’elle décidait de le libérer pour le laisser jouir, en général une douzaine d’heures ou un jour entier après le début de l’enfermement.

Tous deux tiraient un grand plaisir de ce scénario qu’ils avaient mis progressivement au point après plus de vingt ans de mariage pour renouveler leurs ébats et échapper à la baise papa-maman du samedi soir qui finit par scléroser le couple le plus aimant. Elle appréciait ces jeux au cours desquels elle prenait v i o l emment du plaisir. D’abord lors des séances de préliminaires merveilleuses qu’elle pouvait obtenir de lui, la plupart de temps suivis par des cunnilingus qui la faisaient grimper au rideau, motivé qu’il était de la satisfaire au mieux pour l’amener à le délivrer le plus tôt possible. Et puis enfin, lorsqu’elle retirait la cage de l’oiseau et que celui-ci se déployait alors sans entrave, lui permettant de s’asseoir sur lui pour avaler goulûment, dans sa chatte dégoulinante de désir, le sexe palpitant qu’elle avait le sentiment de pilonner – comme si c’était elle qui pénétrait – jusqu’à ce qu’il explose entre ses cuisses et qu’elle se laisse aller, par de grands cris libératoires, à ce frisson magique qui venait en point d’orgue à de longues heures d’excitation continûment croissante.

Lui appréciait d’être livré à ses fantaisies en lâchant totalement prise, autant qu’elle appréciait de mener la danse et de diriger le scénario. La petite cage de plastique transparent qui enfermait son sexe se rappelait à lui sans cesse, dans l’appartement comme dehors, de jour comme de nuit, lui causant une sorte d’excitation permanente accentuée par la contrainte qu’elle exerçait sur sa turgescence contrariée. Les massages, baisers et caresses qu’il devait lui prodiguer accentuaient sa frustration qui s’accumulait, tout le long des heures que durait le Jeu, en une bombe qui explosait finalement, lorsqu’Elle le décidait enfin, en un feu d’artifice que sans doute connaissent peu d’hommes.

Elle secoua la tête de droite et de gauche pour dégager ses cheveux mi-longs de chaque côté de sa tête formant deux éventails bruns sur la soie rouge. Mais de quel pouvoir réel disposait-elle en vérité, se demandait-elle. C’était le plus souvent lui qui provoquait le Jeu, l’agaçant et la relançant pendant des jours avant qu’elle ne finisse par céder, avec plaisir certes, mais c’était quand même lui qui menait la danse en fin de compte. Il était le soumis dans le Jeu, mais il était dans le même temps dominateur pour son déroulement, un « souminateur » en quelque sorte.

Si elle finissait par céder à sa demande en s’épilant sa petite chatte, alors il faudrait cette fois qu’il le paye, qu’il le paye vraiment. Elle pourrait par exemple lui imposer le port de la cage jusqu’à ce que sa toison ait repoussé d’un demi-centimètre, cela prendrait bien au moins un mois… Ou lui tanner la peau des fesses avec un martinet en lui faisant suffisamment mal pour qu’il comprenne ce qu’elle aurait de son côté eu à subir pour satisfaire ce fantasme. Ou… Elle eut soudain une idée qui s’imposa de façon lumineuse. Oui, ça serait drôle… mais il faudrait en plus…

Elle resta étendue sur le canapé pendant une bonne demi-heure mettant au point le scénario qu’elle avait fini pas se mettre en tête. « Il l’a voulu, il va le regretter ! » se dit-elle.

Elle lui avait ainsi annoncé qu’elle consentait à aller voir l’esthéticienne, mais que le Jeu commencerait dès ce moment et qu’il serait « féroce », ce qui l’avait plongé dans l’expectative : « que voulait-elle signifier par ce terme ? ». Et puis, elle l’avait laissé marner deux longues semaines, n’évoquant plus la question et repoussant toute allusion qu’il avait pu lancer. Le jour J s’avéra être un samedi matin de novembre, dès le réveil, elle l’avait regardé droit dans les yeux et lui avait dit avec détermination, mais avec le sourire en coin « Maintenant » puis l’avait envoyé lui préparer le petit-déjeuner. Rien ne se passa de spécial pendant le petit-déjeuner et la toilette jusqu’à ce qu’elle exige de lui qu’il l’accompagne dans l’institut de beauté où elle se ferait faire la fameuse épilation.

C’était une boutique d’esthétique, « Institut Jasmine » comme il était marqué sur l’enseigne plantée au-dessus d’une vitrine montrant des photos de paysages asiatiques zen. Une fois arrivés, ils avaient attendu quelques minutes avant qu’une petite asiatique boulotte vienne la chercher. Impatient, curieux, et puisqu’il était là, il avait voulu aller observer le travail de l’épileuse, mais Elle l’avait fermement envoyé balader et l’avait planté dans la pièce minuscule qui servait de salle d’attente. Coincé entre quatre murs nus à la peinture pisseuse, assis sur une chaise de cantine inconfortable et sans même avoir quelques revues pour se distraire, il ne pouvait que fantasmer sur qui se passait de l’autre côté de la cloison.

Au bout d’un temps qui lui avait semblé infini, elle avait enfin passé la tête par la porte le regardant d’un air de défi. Il se leva de sa chaise, prit son manteau et alla la rejoindre dans l’entrée en la regardant le plus modestement possible. Elle semblait énervée. Après tout, pas vraiment étonnant si c’est aussi douloureux qu’on le dit. Elle l’attira contre lui en le saisissant par le col, lui planta un baiser profond et lui dit :

— Tu t’es bien engagé à m’obéir en tout à partir du moment où nous sommes rentrés dans le Jeu. De plus, j’ai satisfait à ton plaisir. Alors tu vas tout de suite à le montrer très, très obéissant. Va voir la dame derrière la porte, elle t’attend !

— Mais…

— Mais quoi ? Tu ne crois pas que je me suis laissé faire et que j’ai souffert sans que j’aie envie de partager avec toi cette expérience merveilleuse, dit-elle en souriant. Allez, file, ne la fais pas attendre !

Il pénétra dans la cabine minuscule où, pour seuls meubles, se trouvaient une table de kiné, une desserte sur roulette supportant une série de produits cosmétiques qu’il ne connaissait pas, ne fréquentant pas souvent ce type d’établissement et enfin une chaise contre le mur sous une patère. La fille habillée d’une blouse rose, jambes nues et portant des tongs, la tête aux cheveux courts recouverte d’une sorte de charlotte rangeait ses instruments.

— Vous déshabiller, lui demanda-t-elle sans même se retourner, et vous étendre sur le dos sur table.

Il chercha des yeux une serviette pour protéger son intimité, mais il n’y avait rien. Il se déshabilla donc totalement et s’avança jusque vers la table en cachant son sexe avec sa main et se coucha sur la feuille de papier qui couvrait hygiéniquement la table en skaï. Étendu sur le dos, regardant le faux plafond de dalles blanches émaillé de spots comme dans un immeuble de bureau, il la vit s’approcher avec une tondeuse avec laquelle elle entreprit de lui couper court l’ensemble de sa toison.

L’appréhension causée par le bruit et les trépidations de la machine l’empêchèrent de penser à quoi que ce soit d’érotique. En revanche, il ne craignit rien tant que d’avoir une bandaison lorsque l’esthéticienne lui passa une lotion sur l’ensemble de sa région pubienne avec ses mains gantées de vinyle bleu. Il n’eut cependant pas le temps de réagir vraiment, car, très rapidement, elle étala une première bande de cire chaude qu’elle arracha, dès qu’elle eut séché, d’un geste brusque. Il faillit hurler de douleur et la main qu’elle étala à plat sur sa peau en feu n’eut pour le coup vraiment aucun aspect sensuel, à peine ressentit-il un petit effet apaisant.

Les vingt petites minutes qui suivirent furent une des pires t o r t u r e s qu’il n’ait jamais endurées. La crème qu’elle lui appliqua après avoir fini ne l’apaisa que modérément. Il avait le sentiment que toute sa peau avait été arrachée, particulièrement sur son scrotum.

— Vous attendre et rester ici sur table, lui intima-t-elle avant de sortir, madame doit venir.

Effectivement, l’esthéticienne revint quelques secondes plus tard avec Elle, se reculant discrètement en s’affairant autour de son matériel. Quant à Elle, sans même regarder son petit mari dans les yeux, sans lui parler, sans le moindre geste de compassion à son égard, elle se pencha directement sur le petit oiseau tout recroquevillé et entreprit de lui enfiler l’anneau de sa cage, puis le tube et son dispositif de fermeture, tout cela en « deux temps, trois mouvements » grâce à la lubrification de la crème qui venait de lui être appliquée.

Sans doute grâce à la douleur persistante de la séance qui venait de se dérouler, l’oiseau, d’habitude si rétif à rentrer dans sa prison qu’Elle en venait parfois à lui appliquer des glaçons ou à le doucher à l’eau froide, se laissa faire avec une docilité exemplaire, sans gonfler le moins du monde. Il fut si surpris et décontenancé qu’il ne songeait même plus à l’esthéticienne qui pouvait voir cette situation humiliante.

— Habille-toi maintenant, je t’attends, dit-elle en quittant la pièce, ne me fais pas attendre !

Il était tellement subjugué par ce ton autoritaire, après ce qu’il venait de subir, qu’il se dépêcha de revêtir ses habits sous l’œil qui lui semblait goguenard de la Chinoise. Elle l’attendait dans l’entrée de l’institut et le précéda d’un pas vif pour regagner la voiture dont elle prit le volant pour rentrer dans leur appartement.

Arrivés à destination, Elle s’assit sur son canapé, lui intimant l’ordre de rester debout.

— Je ne reviendrai pas sur ce que tu m’as fait subir, mais je crois que tu en as eu une petite idée.

— Euh…

— Je ne veux pas le savoir. Et TU ne peux pas le savoir, ton petit engin ne sera jamais aussi délicat que la peau délicate de ma féminité. Comme je te l’ai dit, on va jouer au Jeu à MA façon cette fois.

— Bien sûr…

Elle le toisa ensuite calmement, les yeux fixés dans les siens, le dos droit sur son canapé, penchée légèrement vers lui. Au bout de quelques secondes, il baissa ses yeux et regarda le sol.

— C’est mieux, un peu de respect pour ta Princesse… J’ai plein de choses à te dire. La dernière fois, je n’ai pas vraiment été contente du Jeu. Tu n’arrêtais pas de geindre et de supplier pour que je te libère, tu essayais d’orienter son déroulement et je me suis laissé aller à trop de mansuétude. Au fond, tu es une sorte de manipulateur. Qu’as-tu à répondre ?

— Euh, pas vraiment… J’essaie juste que ce soit sympa pour nous deux.

— Eh bien, justement, ce n’est pas du tout ou alors plus du tout le but du Jeu. Le Jeu, avec un J majuscule, ce doit être MON jeu. C’est bien ce que tu m’avais dit lorsque tu m’as proposé ce type de scénarios. Je devais être la dominatrice directive, égoïste, ne pensant qu’à son propre plaisir. Et cruelle par-dessus le marché. C’est bien ça ?

— Euh, oui…

— Oui qui ?

— Oui, Princesse.

— Ah, je préfère. Donc je disais que les choses vont changer. Premièrement, on va essayer une nouvelle cage, en métal celle-ci. Plus difficile à enlever et d’après le fabricant, nettement plus conseillée pour un port de plus d’une journée. Et plus lourde, comme cela tu auras du mal à oublier mon emprise.

— Mais…

— Mais quoi ? Fais attention, je pourrais être très sévère !

— Rien, Princesse…

— Bien. Je disais donc que l’on va mettre une nouvelle cage, en métal comme il se doit pour emprisonner un petit oiseau. Et qui va te laisser un peu moins de liberté, j’ai pris un modèle assez restrictif. Ensuite, on va corser un peu le Jeu. Comme tu pars sans arrêt te balader dans Paris en me laissant seule, j’ai eu le temps de concevoir un scénario. Amusant et plein d’imprévu, pour toi comme pour moi. Haha. Tu as envie d’un scénario plein d’imprévus ?

— Euh, oui, Princesse, mais…

— Chut ! je ne veux plus entendre un « mais ». D’ailleurs, je vais rajouter le « mais » à ma liste. Tu veux savoir quelle liste ?

— Oui Princesse…

— Le Jeu commence avec un nombre secret que j’ai écrit quelque part et que, naturellement, tu ne sauras pas. Ce nombre, c’est le temps pendant lequel tu resterais en chasteté… si rien ne se passait. Il peut être compris entre quelques heures et plusieurs jours ou encore plusieurs semaines, dit-elle avec un sourire sardonique. Ensuite, ce nombre va pouvoir évoluer. En bien, si tu fais bien, en mal, si je suis insatisfaite. Par exemple, je vais noter la qualité de mon plaisir lorsque je te demanderai de me satisfaire. On emploiera le barème de l’émission « Très-très bon ». Un Très-très bon orgasme et je retire un jour – mais ne te berce pas d’illusions, tu n’y es encore jamais parvenu après vingt ans de mariage… mais ce pourra être ton but. « Très bon », c’est douze heures, « Bon », c’est une heure. Et « Moyen », ce sera PLUS six heures. Je ne devrais jamais être moyennement satisfaite.

— Maiiis…

— « Mais », c’est justement ce que je ne veux jamais entendre. « Mais », cela fera deux heures de cage en plus. Et cela commence dès maintenant. Alors, tu vas me redire « mais » ?

— Non, Princesse, je ne dirai plus ce mot.

— Bien… Nous allons passer aux autres règles. Je ne veux pas entendre non plus de « non ». Tu prononces ce mot et c’est deux heures de plus. L’oubli de « Princesse » lorsque tu me réponds, cela fera une heure.

— Oui Princesse.

— Me demander d’ouvrir la cage, ce sera six heures. C’est insupportable lorsque tu geins en réclamant.

Au final, la Princesse lui remit une sorte de barème long de toute une page comportant des prescriptions qui avaient toutes pour but d’annihiler toute velléité de résistance de sa part, de montrer son emprise sur lui – ou sa faiblesse devant Elle…

Il y avait, comme elle lui avait laissé entendre, une série de pénalités comptées en heures : une heure supplémentaire pour avoir fait montre d’insolence en regardant sa Princesse dans les yeux alors qu’elle lui donne un ordre ou le tance. Deux heures pour l’avoir précédé dans la rue alors que le rôle de son serviteur est de se tenir respectueusement légèrement derrière sa maîtresse, au mieux à ses côtés lorsqu’Elle l’autorise. La liste était longue, les items disposés, sans doute volontairement, dans le plus grand désordre de telle sorte qu’il allait être particulièrement difficile de les mémoriser.

— Mais je vais être gentille, dit-elle en lui tendant une petite fiche, tu pourras te rattr a p e r en me demandant de supprimer des pénalités en échange d’amusants petits gages. Tu vois, pour neutraliser une heure de chasteté, tu peux me demander de porter pendant dix minutes les pinces à tétons que je t’ai achetées il y a deux mois, celles avec les petites billes qui se balancent lorsque tu marches. Pour deux heures au lieu d’une, tu peux choisir de les remplacer par des pinces à linge. Tu peux gagner des points en demandant le martinet. Comme le petit engin noir de la boîte à jouets est vraiment très gentil, tu ne gagneras qu’un quart d’heure par coup. Et le gain sera limité à trois heures par jour, pas plus de douze coups.

Elle continua ainsi pendant quelques minutes, plaisantant sur une de ses trouvailles, s’amusant de son air décontenancé et piteux. Pour finir, elle le regarda avec un air devenu plein de mansuétude :

— Mais je vais être très gentille. Ce soir, si tu es très sage et que tu as bien fait ton travail je te retirerai ta cage pendant une demi-heure. Tu seras sage et consciencieux ?

— Bien sûr, dit-il enfin empli d’espoir, que dois-je faire ?

— La salle de bain est dégoûtante, tu vas tout me récurer, je ne veux plus voir la moindre trace de noir entre les carreaux de faïence, je veux des joints parfaitement blancs

— Et donc ma Princesse me libérera une demi-heure ? Une heure, s’il te plaît…

— Tu veux une heure ? Tant pis pour toi ! dit-elle d’un ton sardonique, je te retirerai ta cage une heure.

— Merci, merci infiniment Princesse !

— Allez, file !

La perspective de sa libération lui donnait des ailes, mais dans le même temps il se demandait pourquoi elle avait eu ce drôle d’air en lui accordant une heure pleine de liberté et surtout pourquoi elle avait cédé si facilement.

Il se dirigea donc vers la salle de bains et commença de travailler. Pendant ce temps, elle alluma la chaîne, sélectionna sur son smartphone une de ses compilations de jazz préférée pour l’envoyer sur ses baffles qui seuls étaient capables de rendre les sons chauds et profonds de cette musique. Elle s’étendit sur le canapé, souriant enfin après le sérieux et la concentration dont elle avait dû faire montre pour le mater au cours des dernières heures. Mais pour le mater, elle l’avait maté, il ne bronchait pas vraiment tout à l’heure lorsqu’il se tenait debout devant elle, tout penaud de se retrouver en état d’infériorité devant son énergie et son autorité. Elle en soupira d’aise. « Finalement, c’est facile », se dit-elle. Et la salle de bains allait être enfin nickel, comme elle désespérait qu’elle le soit, sans qu’elle ait eu le courage de la faire depuis trop longtemps.

Couchée sur le côté, elle glissa les mains jointes entre ses cuisses, laissant la chaleur envahir son entrejambes au travers du tissu de son jean. Avec l’autre qui était en train de marner, elle ne pouvait pas aller à la salle de bains pour admirer son abricot tout nu comme il l’était depuis ce matin, pourtant, elle en avait vraiment envie. Elle se caressa doucement, laissant monter une douce excitation, mais sans aller trop loin, juste pour maintenir un niveau de désir qu’elle savait pouvoir assouvir dès qu’elle le voudrait. Rester dans cet entre-deux était délicieux.

Naturellement, elle avait trouvé à redire à son grand récurage de la salle de bains, il y a toujours à redire lorsque l’on en a envie… Elle lui avait donc annoncé qu’il aurait droit à une punition plus tard, sans lui préciser laquelle, puis l’avait envoyé faire des courses pour préparer le dîner. Lorsqu’il était rentré, elle avait examiné avec attention le résultat, comparant soigneusement le contenu du panier avec sa liste, critiquant la qualité des fruits, râlant sur le poids trop élevé de la côte de veau qu’elle lui avait demandé d’acheter « il faut que tu maigrisses, tu es trop gras en ce moment, alors des portions comma ça, c’est trop ! ». Puis elle lui annonça qu’elle allait, comme promis, le libérer de sa cage et l’entraîna pour ce faire dans la chambre conjugale.

— Déshabille-toi, vite !

— Oui Princesse.

— Couche-toi sur le dos lui ordonna-t-elle lorsqu’il fut nu comme un ver, à l’exception de sa cage plastique qui commençait à devenir trop petite tant il semblait excité

Dès qu’il fut en position, elle sortit du placard leur coffre à jouets, en retira des menottes en cuir avec une chaîne mi-longue qu’elle lui passa aux poignets, la chaîne faisant le tour de la barre fixée au mur qui soutenait la tête de lit. Il se trouvait donc attaché, les bras écartés à sa merci. Elle le parcourut alors des yeux, détaillant chaque partie de son corps d’un œil critique, il allait falloir qu’elle le mette vraiment au régime, se dit-elle.

— Bon, nous allons voir le travail de l’esthéticienne, annonça-t-elle.

Elle prit de la poche de son pantalon la clef de la cage et lui retira son carcan, le membre se déployant quasi instantanément. Elle se pencha sur le sexe glabre, le relevant, le mettant de côté, le baissant pour le regarder sous toutes les coutures. Gênée pour voir le dessous, elle alla chercher dans la boîte à joujoux une autre paire d’attaches qu’elle passa cette fois sur ses chevilles, puis elle fixa aux anneaux une chaîne plus longue qu’elle passa dans la même barre de la tête de lit pour soulever ses jambes : il se trouvait ainsi, avec les genoux sur le torse, dans une position… gynécologique.

Elle avait accès à toute son intimité, pouvant jouer avec son petit oiseau à sa guise, mais ayant également intégralement accès à ses fesses. Le sillon fessier était dépourvu de tout poil, son petit œillet palpitant offert, c’était la première fois qu’elle le voyait ainsi, totalement vulnérable, une provocation à la fessée. Elle parcourut de son majeur la raie de ses fesses, agaçant le petit trou qui se rétracta lorsqu’elle l’atteignit. Une tentation lui vint, il faudrait qu’elle s’en occupe vraiment un de ces jours, pas pour jouer au docteur en lui prenant sa température ou en lui introduisant un suppositoire. Non, elle pensait à quelque chose de plus rigolo, un rosebud avec une belle décoration en strass par exemple, ou même une petite queue en fausse fourrure s’amusa-t-elle. Et en acier inox bien lourd, cela montrerait encore plus son emprise sur lui, surtout si elle l’obligeait à le porter pour l’accompagner faire des courses.

Elle gratta de son ongle un petit morceau de cire qui était resté collé sur la peau de ses bourses, ce qui le fit se crisper.

— On ne bouge pas ! Et d’abord, tu as mérité une fessée, la salle de bains n’était vraiment pas comme je l’aurais voulue.

Elle profita de ses fesses offertes pour lui assener une petite claque, ce qui ne provoqua pas de réaction. Elle tapa donc un peu plus fort, toujours sans réaction. Elle prit alors son élan pour prodiguer trois vraies et fortes claques sonores qui le firent sursauter dans ses liens et pousser de petits cris étouffés. Elle eut presque des remords en voyant la marque rouge de ses doigts sur les globes blancs et entreprit de les apaiser avec de petits baisers humides. Elle adorait cette sensation de possession totale, il était à sa merci, elle pouvait s’amuser comme elle voulait, c’était un jouet assez satisfaisant.

Elle s’amusa ensuite à agacer l’oiseau avec sa langue, décalottant le gland v i o l acé qu’elle suçota un temps, en savourant le goût, avant de remettre le petit capuchon, le laissant tout gémissant et frustré. Elle sentait sourdre en elle le désir, elle se sentait humide dans sa culotte, éprouvant le besoin cette fois d’aller jusqu’au bout. Mais il fallait continuer de contrôler. Elle alla donc éteindre la lumière et entreprit de se déshabiller dans le noir.

— Mais, qu’est-ce que tu fais ? lui lança-t-il, je peux voir, s’il te plaît ? Je voudrais bien voir ta chatte épilée…

— Même pas en rêve, lui répondit-elle, tu verras quand je le voudrai et ce n’est pas maintenant. Et d’abord, tu as oublié le « Princesse », tu as prononcé un « mais », cela va faire : deux plus un égal trois heures de cage de plus.

— Non, je t’en supplie, Princesse…

— « Non », cela fait encore deux heures.

— Pitié…

— Tu sais, tu ne peux pas voir dans le noir, mais elle est toute douce ma chatte, l’agaça-t-elle en se caressant l’entrejambe avec deux doigts à plat effectuant de petits mouvements circulaires. Et ma fente est toute mouillée, je la parcours avec mes doigts, je me caresse le petit bouton, avec des mouvements délicats, pas comme toi avec tes gros sabots. Mmmm, c’est bon tu sais, je crois que jamais je n’ai éprouvé autant l’envie de me faire jouir, c’est le fait de te voir comme ça, prisonnier et impuissant, qui me dope… Mmmm… Ouiiiii, ouiii, mmmmm, ta petite bite toute glabre ne pourrait jamais me faire autant d’effet, Mmmmm.

Elle sombra dans les délices d’un orgasme d’une intensité qu’elle avait rarement atteinte, tendue comme un arc, puis repliée sur elle-même pour savourer la vague qui l’avait envahie. Pendant ce temps, désemparé, frustré totalement et ankylosé par sa position inconfortable, il se désespérait dans le noir.

Il se passa quelques temps de silence, juste troublés par sa respiration un peu forte alors qu’elle reprenait son souffle. Puis elle se leva et s’habilla dans le noir, revêtant une ample jupe plissée qui lui arrivait à mi-mollet. Par coquinerie, elle s’abstint de mettre une culotte, voulant goûter le plaisir de sentir l’air sur sa peau dépourvue de sa toison.

— Et moi, Princesse ? lui demanda-t-il.

— Toi quoi ? Je t’ai promis de te libérer de ta cage une heure, je tiens parole, je n’ai rien promis de plus et il n’y aura d’ailleurs rien de plus, lui rétorqua-t-elle. Je vais juste te libérer les jambes pour que tu ne sois pas trop inconfortable, dit-elle en joignant le geste à la parole. Et comme tu n’y as été pour rien dans mon plaisir et que tu ne pourras donc pas gagner des points, je vais être gentille pour que tu te rattr a p e s. Une petite t o r t u r e de tétons, ça te va mon petit chéri ? Les pinces à téton… elles ne sont amusantes que lorsque tu es debout et que les petites billes tressautent quand tu marches. On va donc utiliser autre chose.

Elle revint quelques minutes plus tard avec des pinces à linge qu’elle disposa cruellement, afin qu’elles fassent sentir tout leur effet, juste sur l’extrémité des fragiles petits tétons. Il se tortilla et poussa des petits cris, mais elle n’en eut cure. Elle quitta la chambre, passa dans le séjour et se dirigea vers la porte d’entrée qu’elle claqua, comme si elle était sortie de l’appartement. Elle rejoignit ensuite le salon à pas de loup afin qu’il croie qu’elle était vraiment partie, l’abandonnant seul dans l’obscurité totale. Il devait être terrorisé le petit chéri.

Elle jouait sur son smartphone lorsqu’elle vit qu’il était temps d’aller le voir, l’heure était presque écoulée. Elle alluma la lumière, ce qui lui fit cligner des yeux, tout ébloui.

— Tu vois, j’ai tenu parole, tu as été libre pendant toute une heure, lui lança-t-elle avec un petit rire. Maintenant, on va mettre la nouvelle cage. Tu vas t’apercevoir de la différence, d’après le vendeur, c’est du sérieux ! Mais tu la découvriras de visu plus tard, dit-elle en lui passant un bandeau sur les yeux, ce sera ta surprise.

— Princesse, j’ai terriblement envie d’aller faire pipi.

— Tu plaisantes, je pense. Tu n’y iras que quand je voudrai. J’adore te voir en train de te tortiller, cela me fait mouiller, lui susurra-t-elle en s’approchant de son oreille et en lui léchouillant la joue et lui mordillant le lobe. Et retiens-toi bien, ne fais pas de bêtises.

Elle joua deux minutes avec les pinces à linge pour raviver ses petits bouts anesthésiés par le temps et rit de le voir se tordre dans ses liens, puis elle les retira brutalement, provoquant des grimaces intenses dues sans doute à l’afflux soudain de s a n g dans ses petits bouts-de-sein. Puis elle entreprit de lui mettre l’anneau de métal de sa nouvelle cage qui devait passer sur son membre derrière son paquet, mais l’engin venait de retrouver vigueur – le travail de ses petits tétons n’y était sans doute pas pour rien – et il était devenu illusoire de pouvoir le passer alors que sa verge était dans cet état.

Elle fouilla donc dans son sac, en tira une bombe de spray froid pour sportif et pulvérisa longuement le sexe. L’effet fut immédiat et dépassa de beaucoup ses attentes. L’engin avait dégrossi d’un seul coup, sous l’effet du froid sans doute, mais pas uniquement. Il devait être terrorisé par une sensation qu’il ne pouvait comprendre, n’ayant pas vu la bombe avec les yeux bandés, mais en plus, il devait éprouver une certaine douleur qu’il manifestait en se débattant dans ses liens.

— J’ai mal, ça me brûle, Princesse, tu peux me retirer ça s’il te plaît. S’il vous plaît, Princesse. Par pitié, geignait-il.

Elle faillit se laisser attendrir et le libérer, mais elle réalisa qu’il n’avait pas employé le mot de sécurité qu’ils avaient dans le Jeu. Il aurait dit « please » dans sa phrase, cela aurait été le signe que c’était une alerte sérieuse et elle aurait naturellement tout arrêté. Comme il n’avait pas utilisé le mot, cela voulait dire que ce traitement était supportable et qu’il ne souhaitait pas interrompre le Jeu. Elle regarda néanmoins plus attentivement la notice du cold spray acheté chez Décathlon et s’aperçut qu’il y avait un peu d’alcool, de camphre et d’eucalyptus. D’ailleurs une forte odeur médicamenteuse se dégageait. Cela devait effectivement lui donner des sensations. Elle sourit, caressa avec apitoiement le petit engin recroquevillé, mais sans mollir entreprit de profiter de l’instant pour poser la nouvelle cage d’acier. C’était une cage assez lourde plutôt massive, laissant, plus que celle en plastique de larges ouvertures pour la toilette et la respiration. La différence était le poids, la largeur de l’anneau et l’aspect carcéral de l’outil. Elle admira son travail.

— Tu es mignon comme ça l’agaça-t-elle. Ça va mieux, ta douleur ?

— Oui, Princesse, mais cela chauffe toujours.

— C’est bien, j’aime quand tu souffres pour moi.

Elle se pencha alors sur lui, lui prodigua mille petits bisous sur le corps, depuis les pieds jusqu’au cou, léchouillant par-ci, mordillant par-là, n’épargnant surtout pas ses tétons devenus si sensibles qu’il en sursautait lorsqu’elle les prenait puis les serrait par surprise entre ses dents. Elle se retourna pour voir l’effet de ses agaceries sur le sexe de son petit mari, l’effet était impressionnant, la peau et les chairs de sa queue faisaient des bourrelets entre les barreaux métalliques tant ils cherchaient à s’échapper.

Elle s’était tout naturellement trouvée à quatre pattes sur lui, son délicat minou juste au-dessus de sa tête. Elle n’en pouvait plus de s’être auto excitée en jouant avec ce corps d’homme à sa merci. Elle souleva sa jupe et n’eut qu’à se baisser pour que son minou trouve sa bouche.

— Allez, lèche, lèche fort, je n’en peux plus. Plus fort, plus profond, lui intima-t-elle en lui saisissante avec f o r c e les tétons. Allez, plus vite, ouiiiiiii.

Elle se redressa, se saisissant de ses propres seins pour les serrer à pleine main, tandis qu’elle se sentait envahie par le maelström qui l’emplissait toute entière et resta un temps immobile, si la notion de septième ciel existait vraiment, elle venait de l’atteindre.

Elle fut ramenée à la réalité par des mouvements brusques du petit chéri sous ses cuisses, elle devait l’étouffer complètement entre ses fesses, s’aperçut-elle. Certes, il aimait ça en général, de la recevoir de tout son poids sur le visage, mais il ne fallait pas qu’elle aille trop loin tout de même. Il y avait tant d’autres choses à explorer en profitant de son nouveau pouvoir. Et tout le temps qu’elle voudrait, elle n’avait naturellement pas fixé de durée de base au Jeu contrairement à ce qu’elle avait prétendu. Elle ferait comme elle voudrait et dans tous les cas, elle pouvait trouver tous les prétextes pour le punir et prolonger le Jeu.

Elle restait dans la pénombre sur leur lit conjugal, revenant à elle après le séisme qui avait secoué tout son corps. Il était là, attaché dans le noir total sous son bandeau qu’elle n’avait pas retiré, sans bouger ni s’exprimer. Elle savourait la quiétude après la tempête, tant dans son corps que dans son crâne. Le plaisir qu’elle avait pris était inégalé depuis des années, elle se demandant si cela tenait à sa nouvelle assurance, due à l’ascendance qu’elle avait prise sur lui dans le Jeu. Elle se sentait forte et sereine, et surtout incroyablement satisfaite, pleine de ce plaisir qui l’avait envahi, mais qu’elle avait apprivoisé. Ce plaisir, elle ressentait l’avoir mérité, ce n’était pas un plaisir usurpé qu’on lui aurait donné sans qu’elle le prenne ou le mérite, il était là parce qu’elle l’avait conquis, par elle-même, pour elle-même.

Elle lui retira son bandeau et le regarda tendrement.

— Ça va mon chéri ?

— Ben ça alors, tu t’es lâchée, lui répondit-il, tu es incroyable !

— Et tu aimes ça ?

— Oui, mais… mais ça sera quand ma libération ? Tu me rends fou avec ce Jeu. Je ne me suis jamais senti autant en ton pouvoir et je ne t’ai jamais sentie autant prendre de plaisir, je me trompe ?

— Peut-être lui répondit-elle, les yeux malicieux, mais on peut sans doute faire mieux. Le Jeu n’est pas fini, tu sais…

— Pfff, tu n’es même pas cap’ de continuer et de faire mieux lui lança-t-il d’un ton provocateur.

— Ah bon ? Tu crois que tu as tout vu ? Tu sais, même au bout de vingt ans de mariage, tu ne me connais pas encore. Tu viens de me faire découvrir des choses insoupçonnées, prends garde à toi !

— Pfff, même pas cap’, lui répéta-t-il en la regardant droit dans les yeux.

Elle quitta la pièce pour aller se poser sur le canapé du salon. Lui revinrent alors rapidement les exigences du rôle qu’elle avait endossé, il ne fallait pas lui laisser reprendre complètement ses esprits, il fallait qu’elle soit forte, toujours forte. Mais pour revivre ce qu’elle venait de ressentir, cela en valait le coup. Elle rentra dans la chambre et lui lança :

— Allez, maintenant enfile le tablier de cuisine et va préparer le dîner.

— Mais je peux m’habiller ?

— En rêve ! Tu vas rester tout nu, j’adore avoir toutes les parties de ton corps à disposition lorsque tu cuisines. Pour te caresser… ou te punir d’ailleurs. Dépêche-toi !

— Et je peux aller faire pipi ?

— On va voir… je vais t’accompagner et on va peut-être s’amuser…

Elle alluma la lumière, le libéra de ses liens, puis elle prit son petit paquet en tordant légèrement la cage et donc la queue, le faisant se tendre d’appréhension.

— Tu es en mon pouvoir, n’est-ce pas, mon petit coco.

— Oui, Princesse, je suis en ton pouvoir.

— Et tu aimes ça ?

— Euh… oui, mais…

— Que viens-tu de dire ? « Mais », cela fait deux heures.

— Pardon, Princesse. Je ne le referai plus.

— Mais tu le refais quand même. Tu veux que l’on joue, dit-elle en lui pressant brusquement le bas du ventre.

— Noooooon… Oh pardon, je ne voulais pas dire ça, mais n’appuie pas sur ma vessie et je n’en peux plus.

— Tu m’amuses. Un peu de contrôle que diantre ! Tu ne peux vraiment plus te retenir ? répéta-t-elle en appuyant à nouveau sur son bas-ventre.

Il se tortilla sans répondre, se repliant sur lui-même en position fœtale. Elle lui caressa les fesses, lui faisant de petits bisous tendres sur la nuque. « Pauvre petit Doudou », lui fit-elle. Puis elle se leva, fouilla dans la boîte à jouets pour en retirer une laisse en cuir qu’elle fixa à l’extrémité de sa cage et lui tendit le tablier de cuisine qu’il passa.

— Allez, viens, dit-elle en le tirant par la laisse qui relevait bizarrement le devant de son tablier.

Il la suivait précipitamment pour ne pas laisser se distendre son membre entraîné par la laisse qu’elle tenait fermement. Arrivés devant les toilettes, elle lui expliqua que, comme le voulait la politesse, il allait devoir attendre qu’elle-même satisfasse ses propres besoins. Il assista donc impuissant à son pipi qu’elle laissa bruyamment sonner sur la faïence. Il écarquillait ses yeux, mais ne pouvait pas vraiment voir son sexe épilé, c’est incroyable comment les femmes ont une totale maîtrise de ce qu’elles laissent voir ou pas.

— Mais ça te fait de l’effet mon petit pipi, lui dit-elle en voyant que le petit oiseau avait regonflé et cherchait à s’échapper de la cage. Ce n’est pas uniquement parce que tu as toi-même envie, n’est-ce pas ?

— Euh, Princesse, c’est vrai que cela me fait de l’effet. Je voudrais vraiment pouvoir voir le merveilleux minou de ma Princesse.

— Alors, viens, je vais être magnanime, essuie-le, ordonna-t-elle en se relevant.

Il se précipita à genoux, et accéda enfin au sanctuaire qu’Elle mit à sa disposition, gardant relevée sur sa taille sa jupe plissée. Il huma la grotte humide, savoura des lèvres la peau lisse de l’abricot de sa déesse, et passa délicatement sa langue sur les lèvres dénudées et la fente humide. Il voulait bien tous les jours être son valet de soin pour parcourir ce divin abricot.

— Suffit maintenant, je me laisserais encore aller si je m’écoutais. À ton tour, viens pisser, fit-elle en tirant brusquement la laisse de la cage.

Elle releva l’abattant, le f o r ç a nt à s’asseoir sur le siège en faïence qui lui fit froid aux fesses

— Pas d’abattant pour toi. Maintenant que tu es obligé de pisser assis comme une fille pour ne pas en mettre partout avec ta petite cage, tu ne crois pas que tu vas t’asseoir sur le même siège que ta Princesse. Allez, dépêche-toi, lui intima-t-elle en tirant de façon saccadée sur la laisse.

— Pitié, Princesse, je n’y arriverai jamais si tu fais bouger mon zizi comme ça !

— Dix secondes : dix, neuf, huit… décompta-t-elle en laissant enfin son membre tranquille.

Il avait enfin réussi à se satisfaire et elle l’avait laissé dans la cuisine, préparant la côte de veau aux morilles qu’elle lui avait demandé de cuisiner. Elle passait régulièrement voir l’avancement des opérations, se penchant sur lui, caressant une fesse, pinçant un téton, tirant sur la laisse qui pendait maintenant entre ses jambes, mordillant une oreille. Il avait du mal à se concentrer, mais n’osait bouger et protester.

La cuisine fut finalement très réussie, malgré les conditions spéciales de sa réalisation. Ils mangèrent comme si de rien n’était, assis tous les deux l’un en face de l’autre à la même table que d’habitude, avec les mêmes couverts, aux mêmes places. Tout au plus la conversation fut-elle un peu asymétrique, il n’osait pas la contrarier et elle de son côté n’hésitait pas à le provoquer verbalement sur des sujets qui le faisaient d’habitude s’enflammer. Elle le provoquait également physiquement de temps à autre, soit en manipulant ostensiblement la clef de sa cage qu’elle ressortait pour ce faire de son corsage, soit en tendant sa jambe sous la table pour lui stimuler l’oiseau en jouant avec la cage sous le tablier. Cela le mettait dans tous ses états, son membre contrarié tentait instantanément de se déployer, ce qui le déconcentrait totalement dans la conversation.

Ils regardèrent tranquillement un film et allèrent se coucher. Elle se mit elle-même en cuillère autour de lui, tenant entre ses mains la preuve de son pouvoir, la petite cage qui renfermait la virilité vaincue de son petit mari. Elle s’endormit sans tarder dans une certaine béatitude tandis que lui, avec les sens aiguisés, la frustration accumulée, le corps saturé d’hormones, restait les yeux ouverts se demandant dans quelle galère il s’était embarqué.

Le réveil fut pour lui douloureux, son érection matinale contenue par les barreaux d’acier ne lui laissait pas de répit, ses sens déjà alertés. Il attendit une éternité dans le noir qu’elle se réveille, mais elle semblait partie avec les anges, le visage serein et la respiration régulière, à peine marquée par un très léger et gracieux ronflotement.

Lorsqu’enfin elle ouvrit les yeux, sa première action fut de tendre sa main pour attr a p e r la cage, comme pour s’assurer qu’elle n’était plus dans un rêve. La seconde fut, en se mettant sur le côté en position fœtale, de lui demander « plein de petits bisous sur les fesses ». Il plongea sous la couette pour s’exécuter, effleurant avec ses lèvres l’ensemble de ses fesses, depuis le haut des jambes jusque dans le bas du dos, s’attardant sur la peau si douce de l’intérieur des cuisses, léchant avec la douceur d’une plume le sillon de ses fesses jusqu’à la limite de sa fente cachée entre ses jambes, humant le parfum délicat que la nuit y avait déposé. Elle savourait ses sensations en ronronnant lorsqu’il osa lui dire :

— Princesse, c’est bizarre, je ne reconnais pas complètement ton odeur.

— Comment, tu ne reconnais pas le parfum de ta Princesse ?

— Ben, je ne sais pas si c’est l’absence de poils, mais c’est différent…

— Tu préférais avec les poils ?

— Je ne sais pas, c’est merveilleux aussi, mais c’est différent, je ne sais pas comment expliquer.

— Stop alors, dit-elle avec colère. Lève-toi et va préparer le petit-déjeuner. Je te fais l’immense honneur de m’épiler pour toi et monsieur fait la fine bouche. C’est vraiment donner de la confiture à des cochons, à un cochon. Allez, file !

Ni la Princesse ni lui n’évoquèrent à nouveau le sujet. C’était un dimanche de soldes, tous les magasins étaient ouverts et elle le tira, lui qui est agoraphobe, dans un rallye sans répit dont les étapes étaient des échoppes bondées de clientes hystériques ou des grands magasins où la chaleur avait de quoi faire défaillir. Elle alternait entre complicité féminine et autorité arbitraire. Complicité lorsqu’elle l’entraînait dans des cabines d’essayage pour passer dix vêtements différents, lui demandant son avis, discutant de la qualité du tissu, de sa froissabilité, de sa température de lavage ou de quelle sorte de chaussures s’assortirait le mieux. Et puis soudain elle lui saisissait v i o l emment l’entrejambes, lui promettait mille t o r t u r e s pour n’avoir pas correctement suivi sa conversation ou avoir regardé une autre femme, les salons d’essayage étant, il est vrai, d’une tentation absolue, en ces périodes de forte fréquentation qui poussait chacune à se déshabiller à peu près n’importe où. Lors de ces crises d’autorité soudaine, ses yeux lançaient des éclairs, elle secouait frénétiquement la clé en lui rappelant devant tout le monde quel était son pouvoir.

Après un repas avalé sur le pouce dans la cafétéria des Galeries-Lafayette, l’après-midi fut tout autant rempli, tant et si bien qu’ils étaient tous deux épuisés en rentrant vers cinq heures. Elle monta quatre à quatre les escaliers menant à l’appartement, lui suivant avec peine en ahanant, portant six sacs de six magasins différents, outre la lourde besace qui lui tenait lieu de sac à main qu’elle lui avait collé en bandoulière en sus du reste. Elle s’effondra dans son canapé fétiche, retirant chacune de ses bottines avec l’autre pied, les laissant en vrac sur le tapis, lui demandant dans le même temps de les ramasser pour les ranger, de lui faire un massage des pieds, de préparer son thé, un Jasmin impérial infusé une minute et demie, de ranger ces sacs qui traînent partout…

Pendant qu’il s’affairait à genoux sur le tapis en lui procurant un massage de la plante des pieds qui la remplissait d’aise, elle songeait à leur relation. Le moment qu’ils vivaient ne pouvait pas durer éternellement, même si elle prenait un plaisir de plus en plus grand à ces séances, avec des jouissances parfois incroyables. D’une part, elle aurait du plaisir, à l’issue du Jeu, à retrouver son vrai mari, avec sa personnalité, son indépendance, les relations égalitaires qu’ils avaient développées. D’autre part, le maintenir sous son emprise requérait une attention de toutes les minutes : il fallait qu’il se sente sollicité et excité – intellectuellement et sexuellement – très fréquemment et régulièrement pour qu’il n’ait pas le temps de réfléchir et du coup perdre le fil du Jeu. Comme une dompteuse, beaucoup plus fragile que le tigre qu’elle a dressé, qui maintient le fauve sous son emprise par la démonstration permanente de sa puissance et de son autorité, ne le quittant pas des yeux et lui fouaillant sans cesse les flancs de son bâton.

Elle le laissa enfin aller se reposer, sombrant elle-même dans une douce somnolence, bercée par la voix suave de Madeleine Peyroux. En sortant de sa torpeur, elle avait rechargé ses batteries et se sentait d’attaque pour un nouveau petit jeu qu’elle avait imaginé et qui ne pouvait que rentrer parfaitement dans le scénario global.

Elle se rendit dans la chambre où il reposant sur le lit couché sur le ventre, la tête entre ses bras croisés, le secoua du bout du pied et lui demanda de se lever et de se déshabiller entièrement. Le cerveau embrumé, il se retrouva bien vite en tenue d’Ève, enfin une Ève avec une drôle d’excroissance entre les jambes… Elle le prit par la cage pour l’amener dans la salle de bains où un radiateur design chromé en forme de colonne occupait un coin de la vaste pièce, sensiblement détaché du mur pour trôner comme une sculpture. C’était un magnifique élément de décoration qui, à lui seul, aurait suffi à faire de leur appartement un lieu à part. Elle le poussa le dos contre la colonne, se saisit d’un rouleau de film alimentaire transparent qu’elle avait disposé dans l’armoire à linge et entreprit de le saucissonner contre le poteau, comme une caricature de poteaux de t o r t u r e d’indien dans les westerns. Elle dévida une bonne vingtaine de mètres de film, un matériau professionnel très fin, élastique et résistant, ce qui fit qu’il était strictement immobilisé, les mains collées au corps, même le sommet de sa tête était bloqué contre le radiateur. Les seules parties de son anatomie laissées libres étaient son nez et sa bouche, la ligne de ses seins et une portion de bassin au niveau de son sexe.

— Pour réussir cette épreuve, je te veux totalement silencieux, compris ?

Elle parcourut des doigts la chair enfermée dans le plastique, s’amusant du lissage de toutes les aspérités, poils, imperfections de la peau. Puis elle entreprit de l’embrasser tendrement sur les lèvres, fouillant bientôt sa bouche en un baiser profond. Sa main, pendant ce temps, s’attardait sur la chair dilatée qui sortait de la petite cage. Elle eut envie de délivrer l’oiseau qui bientôt se dressa, comme une branche sortie d’un tronc d’arbre. Elle joua un moment avec la petite queue si lisse et glabre, la léchouillant, la suçant, l’aspirant, tirant les boules qui jouaient librement sous la peau lisse des bourses. Continuer un tel traitement allait devenir dangereux. Il était près d’exploser, s’aperçut-elle en entendant le souffle de plus en plus rapide de sa victime, seul indice qui pouvait l’alerter en raison de l’immobilité totale à laquelle il était astreint. Elle délaissa donc l’oiseau, remarquant le désespoir dans ses yeux et remonta donc vers les seins. Elle s’amusait à titiller les tétins, les suçoter, les mordiller, provoquant à nouveau une accélération de sa respiration et quelques gémissements de plaisir contenu.

— Tu as trop de poils aux tétons, c’est désagréable, fit-elle tout en stoppant sa béatitude par un pincement v i o l ent des deux fragiles extrémités.

Elle fouilla dans le meuble sous le lavabo et se releva avec une pince à épiler avec laquelle elle entreprit de lui retirer un à un les quelques poils un peu ridicules qui les ornaient, mais dont il était bizarrement fier. Son corps totalement impuissant dans ses liens et avec l’interdiction d’émettre le moindre bruit qu’elle lui avait imposée, seul le roulement de ses yeux exprima la soudaine douleur qu’elle lui infligeait.

— Ne fais pas la mauviette, ce n’est rien par rapport à ce que tu m’as f o r c é à endurer.

Ses petits tétins dégagés, elle continua à jouer avec eux, les malaxant, les étirant, les tordant, déclenchant des ondes corporelles sous le film qui l’immobilisait.

— Elles sont insuffisamment développées ces petites choses, j’ai peine à les prendre, fit-elle en le regardant dans les yeux, ça te plairait qu’on les développe, qu’on les fasse grossir ? J’ai vu des petites pompes qui sont faites pour. Tu sais, sur le site Internet de ta boutique de pervers…

Elle songea qu’au lieu de rester sur Internet, ils pourraient aller carrément tous les deux dans la boutique Démonia qui, avait-elle noté, présentait l’avantage de se trouver isolée dans un quartier bourgeois, avenue Jean Aicart dans le 11e, loin du glauque des boutiques spécialisées de Pigalle. Cela serait une occasion également de compléter la boîte à joujoux, il y a tellement de choses à explorer.

Continuant à explorer son corps, elle lui susurra qu’elle avait une furieuse envie de lui épiler le reste du corps, particulièrement ses jambes, s’amusant de son air effrayé. Pour continuer de s’amuser, elle lui expliqua que, de son côté, elle serait bien tentée par janu-hairy et pourquoi pas febru-hairy, profitant de la période où les femmes n’exposent pas leur corps sur la plage pour laisser pousser l’intégralité de leurs poils. De multiples blogs et sites Internet montraient de jeunes et moins jeunes femmes exposant leurs jambes ou leurs aisselles avec leur pilosité naturelle, parfois très fournie. Visiblement, la perspective ne devait pas tant le dégoûter, sa bandaison avait même retrouvé quelque vigueur.

Elle entreprit donc de lui remettre sa cage, en f o r ç a nt pour permettre à l’engin de rentrer dans la cage trop petite. Elle en profita pour jouer un peu, se collant à lui, la tête sur son épaule, titillant son petit minou avec l’extrémité de la cage, la passant délicatement le long de sa fente, écartant ses lèvres intimes, se pénétrant autant que la position pouvait le permettre. Elle en était toute mouillée s’aperçut-elle en voyant l’humidité de la petite cage.

— Bon, tu as été gentil et obéissant, même si tu ne pouvais pas faire grand-chose. Je vais te proposer un jeu qui va te faire gagner toute une demi-journée si tu te comportes correctement. J’ai envie de jouer à la poupée.

Elle glissa de bas en haut une paire de ciseaux entrouverte dans le film pour le dégager d’un seul coup. Il s’ébroua retrouvant sa mobilité.

— Que dois-je faire, Princesse ? Ce sera gentil ? dit-il de l’espoir plein les yeux.

— Oui, ne t’en fais pas.

Pendant une petite heure, elle s’amusa à le déguiser avec ses habits à elle. Lui faisant porter un de ses vieux strings en dentelle blanche qui baillait sur les côtés à cause du paquet en cage et qui devait lui rentrer dans les fesses tant l’expression « tendu comme un string » prenait ici toute son illustration. Elle lui fit enfiler des collants et une jupe qu’elle raccourcit en tournant la taille pour en faire une tenue plus sexy. Ses chemisiers et soutiens-gorge n’allaient naturellement pas, mais une chemise blanche à lui qu’elle fit blouser au moyen d’une ceinture haute et élastique fit l’affaire. Pour parfaire l’illusion, elle défit les trois boutons de dessus pour former un décolleté qu’elle agrémenta d’un collier en or. Pour finir, elle dénicha des sandales d’été à elle non fermées au bout, ce qui lui permit de le percher sur des talons. Elle compléta le tableau avec une perruque fantaisie aux cheveux lisses et roses qu’elle avait achetée trois-francs-six-sous pour une ancienne soirée déguisée. Elle admira son œuvre, la peaufinant encore avec un petit coup de maquillage, juste du noir autour des yeux et du rouge à lèvres.

Elle le fit défiler devant elle dans le salon en lui apprenant à croiser ses pieds en marchant comme les mannequins, tortillant des fesses de façon amusante. Enfin plus qu’amusante… Le trouble montait en elle. Elle se leva et s’approcha de lui – d’elle ? – l’embrassa sur la bouche, lui caressa la poitrine par l’entrebâillement de la chemise, passa ses mains sous la jupe pour lui malaxer les fesses. Le crissement du collant sous ses mains accentua son émoi. Elle l’entraîna soudain dans la chambre où elle le poussa sur le lit, lui arrachant ses vêtements, jetant elle-même ses habits par terre. Elle saisit la clef entre ses seins, lui ouvrit la cage et sans autre forme de procès, le prit comme une furie.

Elle réfléchissait après cet épisode où elle s’était si totalement lâchée. Elle avait éprouvé une jouissance comme jamais elle n’en avait même approché. Mais, dans le même temps, cette sensation lui faisait peur, atteindre de tels sommets donne le vertige et l’espèce de rage avec laquelle elle l’avait pris, oui il n’y avait pas d’autres mots, elle l’avait vraiment pris, ouvrait un abîme. Que serait-elle prête à faire à nouveau pour retrouver cette sensation ? Jusqu’où pourrait-elle aller ?

Lui de son côté avait joui comme jamais, il l’avait clairement exprimé lorsque, tous les deux étendus sur le lit conjugal, ils avaient débriefé en silence – les attitudes parlent parfois mieux que les mots – la tornade dans laquelle ils avaient été emportés. Dans la pénombre de la chambre et la tiédeur du lit, ils s’étaient lentement et chastement caressés, comme pour apprendre à se re-connaître. Ce faisant, il la regardait avec de grands yeux reconnaissants et tendres, ce qui la rassura, il y avait de la béatitude dans ce regard. Puis ils s’étaient mis en position de cuillère, cette fois, lui en position de dominant, l’entourant de l’extérieur, un bras entre ses seins à elle, l’autre reposant sur ses hanches, son sexe redevenu flaccide collé contre ses fesses. Ils avaient fini par somnoler une dizaine de minutes l’un contre l’autre, elle incrustée dans ses bras protecteurs, tous les deux savourant le calme après la tempête.

Juste avant qu’ils se lèvent tous les deux, il l’avait fait se retourner vers lui, l’avait fixée dans les yeux et lui avait dit :

— Tu sais, j’ai toujours rêvé de savoir ce que c’est que la jouissance féminine ; et je l’ai un peu enviée ; et bien, là… Avec l’intensité du Jeu, avec cette espèce de montée qui a duré deux jours, sans que jamais mon excitation ne redescende, avec cette tension permanente dans mon corps… Avec le feu d’artifice final… Je crois que j’ai découvert encore plus fort que ce que j’imagine être l’orgasme féminin.

Elle en resta songeuse et ne sut que répondre. Imaginait-il quel sommet elle avait atteint de son côté ?

Deux semaines s’écoulèrent ainsi, ils étaient pris par la vie quotidienne, ils ne parlaient surtout pas de ce qui s’était passé, tout comme si cela n’avait jamais existé. Durant ces deux semaines, ils ne firent pas l’amour, comme s’ils avaient épuisé dans le Jeu, pour tout ce temps, les ressources sexuelles qu’ils avaient en eux, se contentant de câlins chastes dans le lit avant de s’endormir. C’est lui qui revint vers elle et c’est donc lui qui est seul responsable de ce qui advint.

C’était un samedi matin, elle était partie faire des courses, et lorsqu’elle revint, les bras chargés de sacs dont l’un laissait émerger des fanes de poireaux, il n’était pas dans l’appartement. Une lettre trônait en apparence sur le bar qui sert de frontière entre le séjour et la cuisine dont l’enveloppe portait : « À ma Princesse ».

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